4 semaines déjà...
Au marathon, on entend dire par ceux qui l'ont fait, que c'est à partir des 30km que cela commence à être difficile.
Et bien je pense que nous nous approchons des 30km du confinement!
Alors, peut-être que certains vont encore bénéficier d'un moment d'allègement. Je pense aux enseignants, élèves et parents qui entrent dans la période de vacances et pour qui il n'y aura plus les devoirs. Alors peut-être qu'ils atteindrons les 30km avec un décalage de 2 ou 3 semaines,...
Certains m'ont fait des retours concernant principalement :
- des questionnement, voir des déceptions par rapport à leurs relations
- d'autres s'interrogent sur l'état de leur couple, et oui le confinement c'est aussi ça! On est avec l'autre 100% du temps alors le confinement agit comme un miroir grossissant sur les difficultés existantes.
- d'autres s'interrogent sur leur devenir professionnel, quand celui-ci n'était déjà pas satisfaisant.
Est ce que je vais avoir envie d'y retourner?
Un point commun à ces 3 situations : l'effet loupe du confinement.
Rien de neuf en réalité, car le grain de sable était déjà là avant. Mais la vie du quotidien, l'affairement, les occupations, permettait de s'en accommoder.
Cette agitation n'étant plus là pour nous occuper au dehors, nous retrouvant en huit clos entre couple ou famille, ou simplement face à soi; le grain de sable s'est transformé en rocher. Impossible de ne pas le voir!
Et il commence à être lourd à porter ce rocher pour certains!
N'explosez pas le rocher à la dynamite!
Observer, constater, réfléchir,... le temps s'y prête. Mais je vous conseille aussi de TEMPORISER!
Le risque en cette période de confinement ou certaines tensions, inconforts, voir blessures peuvent remonter à la surface, nous serions bien tentés de SUR RÉAGIR pour sortir de l'inconfort.
Le risque c'est de jeter le bébé avec l'eau du bain!
En effet il n'est pas aisé en ce moment de distinguer le cailloux qui gêne parce que définitivement on veut changer notre vie. Ou si c'est un cailloux qui vient d'une blessure ancienne non cicatrisée qui nous fait rejeter une part de notre vie.
Quand les blessures anciennes sont présentes et actives, elles nous font sur réagir de façon inappropriée, au mauvais moment et souvent sur la personne qui est là, à disposition pour recevoir la bombe : le conjoint et les enfants sont bien placés pour cela.
Comment faire avec ce truc qui monte?
Je vous conseille de l'extérioriser sous la forme qui vous est la plus plaisante :
écriture, dessin, modelage, ...
Et de vous poser les questions suivantes :
Qu'est ce que je ressens? Dans mon corps : comment ça fait? Quelle émotion est là?
Qu'est-ce que cela m'empêche de faire?
Qu'est-ce que j'aimerai faire ou être ou ne plus être?
Pourquoi?
Qui parle en moi? la femme, l'homme, le parent, l'enfant, l'employé, ...?
Est-ce mon ressenti? ou celui que je pense que les autres ont sur moi?
Et si ce grain je le transformait en perle?
Ce confinement est un précieux catalyseur de transformation avec son effet loupe.
Beaucoup d'émotions, de ressentis et pas toujours facile d'y voir clair.
La "promiscuité" de la vie en couple ou de famille dans un espace réduit augmente notre stress et peut nous conduire à sur réagir, à prendre des décisions trop rapides, parfois définitives.
Prendre conscience que nous pouvons être "activés" par cette tempête émotionnelle, prendre le temps de dézoomer un peut, prendre de la distance; pour pouvoir gagner en discernement.
Prendre le temps de poser les choses tranquillement, sans précipitation.
Noter vos impressions. Si vous n'arrivez pas à y voir clair seul/e, nous pourrons revenir dessus en séance, mais nous aurons là une belle matière à travailler pour séparer le grain de l'ivraie.
La crise est source de changement !
Ce confinement peut-être vécu comme un accélérateur de transformation personnelle.
Pour peu que le mental, la volonté, la peur de quitter ses anciens repères veuille bien lâcher la barre du bateau.
Écoutez ce qui est là pour vous en ce moment, sans JUGEMENT...
Au marathon, on entend dire par ceux qui l'ont fait, que c'est à partir des 30km que cela commence à être difficile.
Et bien je pense que nous nous approchons des 30km du confinement!
Alors, peut-être que certains vont encore bénéficier d'un moment d'allègement. Je pense aux enseignants, élèves et parents qui entrent dans la période de vacances et pour qui il n'y aura plus les devoirs. Alors peut-être qu'ils atteindrons les 30km avec un décalage de 2 ou 3 semaines,...
Certains m'ont fait des retours concernant principalement :
- des questionnement, voir des déceptions par rapport à leurs relations
- d'autres s'interrogent sur l'état de leur couple, et oui le confinement c'est aussi ça! On est avec l'autre 100% du temps alors le confinement agit comme un miroir grossissant sur les difficultés existantes.
- d'autres s'interrogent sur leur devenir professionnel, quand celui-ci n'était déjà pas satisfaisant.
Est ce que je vais avoir envie d'y retourner?
Un point commun à ces 3 situations : l'effet loupe du confinement.
Rien de neuf en réalité, car le grain de sable était déjà là avant. Mais la vie du quotidien, l'affairement, les occupations, permettait de s'en accommoder.
Cette agitation n'étant plus là pour nous occuper au dehors, nous retrouvant en huit clos entre couple ou famille, ou simplement face à soi; le grain de sable s'est transformé en rocher. Impossible de ne pas le voir!
Et il commence à être lourd à porter ce rocher pour certains!
N'explosez pas le rocher à la dynamite!
Observer, constater, réfléchir,... le temps s'y prête. Mais je vous conseille aussi de TEMPORISER!
Le risque en cette période de confinement ou certaines tensions, inconforts, voir blessures peuvent remonter à la surface, nous serions bien tentés de SUR RÉAGIR pour sortir de l'inconfort.
Le risque c'est de jeter le bébé avec l'eau du bain!
En effet il n'est pas aisé en ce moment de distinguer le cailloux qui gêne parce que définitivement on veut changer notre vie. Ou si c'est un cailloux qui vient d'une blessure ancienne non cicatrisée qui nous fait rejeter une part de notre vie.
Quand les blessures anciennes sont présentes et actives, elles nous font sur réagir de façon inappropriée, au mauvais moment et souvent sur la personne qui est là, à disposition pour recevoir la bombe : le conjoint et les enfants sont bien placés pour cela.
Comment faire avec ce truc qui monte?
Je vous conseille de l'extérioriser sous la forme qui vous est la plus plaisante :
écriture, dessin, modelage, ...
Et de vous poser les questions suivantes :
Qu'est ce que je ressens? Dans mon corps : comment ça fait? Quelle émotion est là?
Qu'est-ce que cela m'empêche de faire?
Qu'est-ce que j'aimerai faire ou être ou ne plus être?
Pourquoi?
Qui parle en moi? la femme, l'homme, le parent, l'enfant, l'employé, ...?
Est-ce mon ressenti? ou celui que je pense que les autres ont sur moi?
Et si ce grain je le transformait en perle?
Ce confinement est un précieux catalyseur de transformation avec son effet loupe.
Beaucoup d'émotions, de ressentis et pas toujours facile d'y voir clair.
La "promiscuité" de la vie en couple ou de famille dans un espace réduit augmente notre stress et peut nous conduire à sur réagir, à prendre des décisions trop rapides, parfois définitives.
Prendre conscience que nous pouvons être "activés" par cette tempête émotionnelle, prendre le temps de dézoomer un peut, prendre de la distance; pour pouvoir gagner en discernement.
Prendre le temps de poser les choses tranquillement, sans précipitation.
Noter vos impressions. Si vous n'arrivez pas à y voir clair seul/e, nous pourrons revenir dessus en séance, mais nous aurons là une belle matière à travailler pour séparer le grain de l'ivraie.
La crise est source de changement !
Ce confinement peut-être vécu comme un accélérateur de transformation personnelle.
Pour peu que le mental, la volonté, la peur de quitter ses anciens repères veuille bien lâcher la barre du bateau.
Écoutez ce qui est là pour vous en ce moment, sans JUGEMENT...
- L'impatience de vite retourner au boulot comme avant?
- L'impatience d'y retourner, mais peut-être pas tout à fait de la même façon?
- Des priorités qui se redéfinissent? Autour d'autres valeurs?
- Ce peut-être un "simple" regard sur la vie qui change?
Ce dernier est sans doute le changement le plus profond que vous pourriez opérer!
Continuer la vie, la même : en changeant votre regard! Il y a fort à parier que si votre regard change, votre vie prendra des orientations différentes. Encore faut-il que ces nouvelles orientations soient JUSTES, et ne soient pas influencées par vos blessures, vos peurs ou le regard d'autrui!
Je vous invite à essayer.
Commencer par regarder sans juger! Juste ressentir ce que les mots, les évènements, les actes produisent en vous comme réaction/émotions/ressentis!
Noter, analyser, essayer de comprendre....
Vous allez vous apercevoir combien c'est difficile de ne pas juger, étiqueter, conclure..
Combien votre mental est exercé à poser des condamnations à tout va, tout est étiqueté, combien il donne un avis sur tout et tout le monde.
C'est bien plus difficile à faire qu'on ne le pense...!
Observez-vous faire,
Observez-vous sortir vos pancartes et étiquettes à tout moment,... sans vous juger non plus!
Notez-juste : tiens ma petite machine à jugement est en route. OK comment ça fait si je l'arrête?
Vous allez sentir quelque chose qui se détend, se décrispe dedans, quand on commence à lâcher le contrôle...
Plus on le fait, plus cela devient facile et cela devient tellement reposant en fait!
Pour plein de raisons que je vous exposerai la prochaine fois, car j'aimerai vous laisser le temps de le vivre. Car seule notre propre l'expérience nous transforme!
J'attends vos retours pour ceux qui le souhaiterons, pour vous livrer ma prochaine réflexion....et la suite de votre transformation.
Arlète Monteiro, Naturopathe et Thérapeute Psycho-Corporelle
www.naturopathie27.fr
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